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Vite dansez jusqu’à l’épisode inter-saison du Bal Local qui est disponible dès maintenant. Pour cette table ronde, trois intervenants échangeront sur la thématique :
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Théo a rencontré Audrey Liberge, responsable digitale d’acquisition de freelances.
Théo : Bonjour Audrey, tu travailles chez INOP’S au sein de XXE, peux-tu nous présenter le projet ?
Audrey : XXE c’est une plateforme de mise en relation entre les freelances et les entreprises. Du côté des freelances, cela permet de trouver des entreprises qui ont besoin de leurs compétences, et du côté des entreprises cela permet d’avoir un certain choix parmi les freelances avec lesquels elles souhaitent travailler. Le but de XXE, c’est de proposer des freelances qui sont « hyper hyper experts » et de leur imposer zéro filtre, zéro barrière et surtout zéro commission.
Théo : Comment un freelance peut-il se démarquer sur la plateforme ?
Audrey : Il peut mettre son CV tout simplement. Le moteur de recherche va piocher dans les compétences mises en avant sur le CV. Ensuite, il est important de mettre à jour sa disponibilité.
Théo : Quel est ton statut ?
Audrey : J’ai choisi d’être freelance et salariée, je suis slasheuse. Je travaille pour XXE, mais je suis aussi blogueuse pour Siècle Digital et je donne des cours sur le digital dans les écoles.
Théo : Les jobboards et plateformes de mise en relation peuvent paraître déshumanisées, qu’est-ce que tu en penses et qu’est-ce que tu fais pour y remédier ?
Audrey : On préfère faire payer les entreprises plutôt que de rogner le TJM du freelance. On cherche à fluidifier un maximum la relation entre entreprises et freelances.
Théo : Est-ce que vous avez un accompagnement humain où on peut se faire contacter ?
Audrey : Oui, le freelance peut être un expert dans son domaine mais ce n’est pas quelqu’un qui sait nécessairement se vendre. On va l’accompagner, faire des ateliers. Il a déjà beaucoup de hard skills donc on va développer ses soft skills. On est une plateforme mais il ne faut pas compter que sur les plateformes. Dans l’étude qu’on vient de sortir, on voit que les freelances trouvent d’abord des missions grâce à leur réseau, ensuite viennent les plateformes, ensuite les réseaux sociaux, et enfin leur action commerciale.
Théo : Comment réagissent les entreprises face à la quantité d’experts présents sur la plateforme ?
Audrey : Eh bien, c’est elles qui le demandent, elles veulent de la quantité. Notre objectif derrière, c’est de leur faire comprendre la qualité. Il faut leur expliquer qu’un freelance ce n’est pas un salarié, il a des charges, on ne peut pas le payer au lance-pierre. Il faut valoriser son expertise et l’intégrer aux équipes pour qu’elles puissent profiter de son savoir-faire et de sa prise de recul.
Théo : Si on pose la question de l’offre et de la demande, quels sont les secteurs ou métiers que les entreprises recherchent le plus ?
Audrey : Ça tombe bien, on vient de faire une étude là-dessus. Donc dans le top 5, on a : le cycle de vie des applications, l’organisation et la gestion des SI, le management de projet, le conseil métier, et les métiers de la data. On a aussi demandé aux entreprises quels secteurs allaient être propulsés selon elles d’ici 2030 et en ressortent la data science, l’IA et la robotique, la cybersécurité, la blockchain, et le marketing positif ou personnalisé.
Théo : Quels sont les chiffres-clés qui ressortent de l’étude ?
Audrey : 66% des entreprises se déclarent victimes de la pénurie de talents dans le digital, alors que les acteurs du numérique en France embauchent à tour de bras. 76% des entreprises interrogées font appel à des freelances. 86% des freelances conseilleraient le freelancing à leur meilleur ami. 40% des freelances travaillent de chez eux et 34% se déclarent digital nomade.
Théo : Des petits conseils pour les freelances qui nous écoutent ?
Audrey : Travailler son relationnel avec les entreprises parce que ça peut jouer sur le fait qu’une entreprise fera de nouveau appel à vous, s’organiser, gérer sa trésorerie, et ne pas oublier d’avoir une vie à côté.
Théo : Après ce podcast, comment peut-on rester en contact avec toi ?
Audrey : J’ai un faible pour Twitter, mon compte c’est Audrey Liberge tout simplement.
Théo : Merci beaucoup Audrey !
Audrey : Merci à vous !
La Collab :
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Et retrouvez nous sur :
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N’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé et à nous laisser une note sur les plateformes d’écoutes si vous avez apprécié ! Nous nous retrouvons très vite pour une autre danse !
Cet article est basé sur un épisode du Bal Local, votre podcast dédié au freelancing et à la transformation du monde du travail.
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