Relations freelances-entrepreneurs : levier de développement pour l’entreprise – Karine Tardon, Karine & Jeff

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Vite dansez jusqu’à l’épisode inter-saison du Bal Local qui est disponible dès maintenant. Pour cette table ronde, trois intervenants échangeront sur la thématique :

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Laura a rencontré Karine Tardon, fondatrice de Karine & Jeff.

Laura : Nous recevons Karine, femme autodidacte, entrepreneure, mère de 7 enfants, dirigeante de la PME Karine & Jeff présente en France mais aussi aux États-Unis. Peux-tu te présenter ?

Karine : Je suis une passionnée d’aventure, nous sommes partis avec mon époux, Jeff, faire un tour du monde pendant 6 ans. Nous sommes tous les deux passionnés de cuisine, c’est comme ça qu’on a financé notre voyage. Ce fut une aventure exceptionnelle et avant tout entrepreneuriale parce que quand on part comme ça en voyage des années durant, on se retrouve très vite confrontés à des réalités.

Laura : Ensuite arrive Karine & Jeff ?

Karine : On est rentrés fin 1999 et on avait cette volonté, moi particulièrement, de continuer l’aventure. La meilleure manière de continuer l’aventure, c’était l’entrepreneuriat. Ensuite, on a démarré mais en faisant tout ce qu’il ne faut pas. C’est-à-dire qu’on a démarré sans apports, et en vivant tout de suite sur la structure puisque nous n’avions pas d’autre source de revenus, on avait à peine un passeport en poche. 

Laura : Du coup, Karine & Jeff aujourd’hui, si tu nous parles un peu de tes produits, tes recettes ?

Karine : Si notre voyage a été possible avec des enfants en bas-âge, c’est grâce à la qualité de l’aliment consommé, le carburant. Le territoire de la marque, c’est la cuisine nature. Karine & Jeff, c’est cette idée de travailler de façon très humble ces ingrédients et ces matières premières que la nature nous offre avec beaucoup de simplicité.

Laura : Tu as développé Karine & Jeff avec beaucoup de consultants freelances. Pourquoi cette idée de collaborer avec des gens externes plutôt que d’internaliser en salariés toutes ces ressources et compétences ?

Karine : Pour la dynamique. Les freelances arrivent d’un univers différent, ils ne travaillent pas que pour Karine & Jeff mais aussi pour d’autres entreprises. Donc ils ont un regard différent qui vient bousculer les acteurs internes que nous sommes. L’entreprise n’est pas un système où rien ne bouge, donc les freelances sont un complément à l’équipe interne.

Laura : Chez Karine & Jeff, vous faites appel à quels métiers ?

Karine : Marketing, design, qualité, maintenance, commerce, cuisine, la liste est longue. On essaie d’avoir une équipe très hétéroclite.

Laura : Depuis combien de temps travailles-tu avec les mêmes freelances ?

Karine : 100% des freelances avec qui je travaille aujourd’hui sont partenaires depuis plusieurs années. On a tissé une vraie relation. Pour sortir du bon contenu il faut être empreint de l’univers de l’entreprise. Ils ont appris à travailler avec nous et vice-versa. Aujourd’hui notre relation est la même que s’ils étaient internalisés.

Laura : Comment tu fais pour créer ce sentiment d’appartenance ?

Karine : J’aime beaucoup leur statut. Pour moi, il va s’inscrire durablement, les gens ont envie de liberté et de créativité. Je leur explique vraiment quel est l’enjeu de l’entreprise. Les freelances qui travaillent avec Karine & Jeff et qui sont là depuis des années l’ont bien compris.

Laura : Tout à l’heure, tu nous expliquais que tu étais souvent aux États-Unis. Tu fais appel à des freelances américains ?

Karine : Je commence à faire appel à des freelances américains pour le commerce et la rédaction. Aux États-Unis, il faut être dans le ton de la marque mais en même temps parler aux américains. On travaille avec quelques partenaires aussi par rapport à tout ce qui est déploiement dans les magasins.

Laura : Ressens-tu une différence de par le statut ou de par la façon d’aborder les choses entre un freelance américain et un freelance français ?

Karine : Un freelance américain est beaucoup plus dans son bain, en France c’est naissant le freelance. L’état d’esprit entrepreneurial est né aux États-Unis, même un salarié quelque part il est freelance aussi, parce qu’il n’a pas du tout le même statut qu’en France. D’ailleurs on ne dit pas « salarié » aux États-Unis, on dit « employé ».

Laura : Quelles sont la meilleure et la pire expérience en freelance que tu as vécue pour aider les freelances à mieux comprendre comment les entreprises envisagent cette relation ?

Karine : La meilleure expérience en freelance, c’est notre directrice artistique qui travaille depuis bientôt 6 ans aux côtés de Karine & Jeff. On travaille coude à coude à certains niveaux, et on a vraiment une osmose totale parce qu’elle fait cet effort et cette compréhension de qui nous sommes.

Un petit raté a été avec un freelance externalisé en direction marketing. Ça s’est magnifiquement bien passé au départ mais à un moment donné il n’a plus compris la stratégie, ce qui fait qu’il y a eu un divorce. Il y a eu un problème concret et clair de stratégie à la fin qui fait que on ne pouvait plus travailler ensemble. Après le freelancing c’est aussi la flexibilité, s’il y a une divergence de point de vue ou de vision, ça laisse la liberté de rebondir.

Laura : Si tu devais donner un ou plusieurs conseils à une entreprise qui souhaite faire appel à des freelances, quel(s) serai(en)t-il(s) ?

Karine : D’abord de se mettre à la place du freelance et lui donner la totalité du paysage de l’entreprise. Il faut qu’il comprenne dans quel écosystème il arrive et quelle est sa mission. Ensuite, il faut comprendre que le freelance est quelqu’un d’indépendant, il a besoin de travailler dans son cadre. Donc le nourrir de la globalité de la mission ET de sa mission précise dans le paysage d’entreprise tout en lui laissant sa liberté et en lui faisant confiance.

Laura : Est-ce que tu fais des points avec les freelances comme on pourrait le faire avec des salariés ?

Karine : Je l’ai déjà fait mais toujours dans une notion de responsabilité commune, je ne dois rien aux freelances et il ne me doit rien. Nous sommes deux entités responsables et on se retrouve à un moment donné parce qu’on s’entend sur une mission commune qui peut durer 2 mois comme 10 ans.

Laura : Pour le petit mot de la fin j’aime bien demander s’il y a un mantra qui guide tes journées, ton aventure entrepreneuriale.

Karine : « Tout est possible », « let’s do it ». Ma seule limite c’est moi-même, tout est possible à condition d’y croire. 

Laura : Merci Karine je pense que tu as beaucoup inspiré nos auditeurs ! Comment pouvons-nous suivre Karine & Jeff après cet enregistrement ?

Karine : Sur les réseaux sociaux, Karine & Jeff sur Instagram et Facebook, autrement c’est notre site internet karinejeff.fr sur lequel on peut découvrir les produits mais aussi les commander. 

Laura : Merci Karine !

Karine : Merci à toi.

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Cet article est basé sur un épisode du Bal Local, votre podcast dédié au freelancing et à la transformation du monde du travail.

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